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Sweet Of Love -♥.

7 juillet 2011

Connais-moi si tu peux, ô passant, connais-moi ! Je suis ce que tu crois, et suis tout le contraire." M. Noël

Mes mains courent sur le clavier sans réfléchir. Je ne sais s'il faut être heureux ou triste, s'il faut rire ou pleurer. Je ne sais plus si la vie est belle, ou si elle ne l'est seulement qu'à moitié. Qui aurait cru qu'un jour je me prendrais pour une skizophrène qui joue avec ses deux parties d'elle-même, comme je jouais avec mes deux poupées autrefois ? Il y a celle qui a peur de tout, celle qui se tait et souffre le soir. Celle qui ne comprend pas la vie, et se morfond dans cette sombre absurdité de l'existence. Celle qui ne vit que dans la solitude et la pénombre de mes cauchemards. Et il y a celle, inconsciente et intrépide, qui sourit pour un rien, et rit un peu trop fort pour se convaincre que la vie vaut la peine d'être vécue.
Il y a celle qui pleure et celle qui rit, celle qui veut mourir et celle qui vit. Il y a celle qui ne croit plus, et celle qui garde espoir, la tête haute. Il y a celle qui a peur de l'abandon, et celle qui aime coûte que coûte. Mais dans tout ce désordre, dans ce tourbillon maléfique de pensées, quelle est la partie qui a Raison ? Quelle est celle qui joue l'Ange et l'autre le Démon ? Quelle est l'ultime réponse à ce jeu si dérisoire, dis-moi ? Faudrait-il cesser de penser à tout jamais, ne plus jamais se poser de questions et avancer. Juste avancer. Mais il y a une de mes deux moi qui me tire vers l'arrière, me jette des regards froids et m'envoie dans une nostalgie démoniaque qui glace mes espérances. Dois-je me résigner, et les laisser se battre toutes deux dans mon coprs si affaibli ? Qui a Raison, qui a tort ? Dis, où est la liberté ?
 
 
 
 

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7 juillet 2011

"La vie est un tissu de poignards qu'il faut boire goutte à goutte." M. Rocard

Je regarde derrière la vitre humide de ma chambre, la nuit tomber et le monde doucement s'endormir. Je regarde le soleil s'enfuir au loin, au fil des interminables secondes. Mon désespoir lui, refait lentement surface..

Il pleut. Il pleut sur la ville. Il pleut dans mon coeur. De fines goutelettes d'eau s'accrochent à la fenêtre et glissent silencieusement contre la vitre gelée. Je les regarde dégringoler comme si j'apercevais ma propre déchéance à travers leur reflet. Comment puis-je mettre un mot sur tous ces sentiments, sur toutes ces sensations qui s'agitent au fond de moi ? Comment peut-on mettre un mot sur cette vie, sur toutes nos innombrables vies ? Derrière ma vitre, s'agitent dehors des dizaines et des dizaines de personnes, des visages inconnus tels des fantômes venus d'ailleurs. Certains pressent le pas, d'autres errent, pensifs, dans la rue s'assombrissant... Voilà l'infime histoire de l'existence, celle que vous connaissez tous. Ce soir c'est décidé, je ne vous apprends rien, j'aligne juste sur ces quelques mots l'étendue de ma vie. Et je regarde, les yeux dans le vide, le monde qui m'entoure, et m'étrangle. Combien me reste-t-il encore de secondes à vivre ? Combien me reste-t-il d'heures, d'instants à partager dis-moi ? Quand est-ce que le temps cessera t-il d'être un ennemi ? La vie n'est qu'un jeu, qu'un stupide jeu dont personne ne connaît les règles, ni l'issue. La pluie tape de plus en plus fort sur mes carreaux, elle tambourine mon coeur sans regrets. Mon âme s'égare dans de vieilles pensées inachevées, et mes yeux deviennent si flous. Au dehors, il fait déjà bien nuit.

Tout paraît silencieux, tout paraît être fini.

7 juillet 2011

"L'homme est né pour vivre et non pour se préparer à vivre." B. Pasternak

 

 

 

 

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Une morale ? Un avis à donner, à vous faire partager aujourd'hui ? J'en aurai qu'un : Soyez à l'écoute. A l'écoute de vous-même mais surtout à l'écoute des autres. Tous les autres. Non pas seulement vos proches, votre mère ou votre grand frère, non pas seulement votre amie ou votre cousine, mais le monde entier. Tendez vos deux oreilles vers le coeur de tous ceux qui vous entourent, écoutez les battements d'amour qu'ils vous envoient, écoutez-les vous apprendre doucement la vie à travers leurs propres expériences. Bercez-vous de leur voix si plaintive et belle, et devenez grands. Devenez grands à travers leur regard, à travers leur message. La vie en solitaire est comme vivre seulement à moitié, avec une jambe en bois, un oeil crevé ou qu'un seul ventricule. Rendez le sourire à cette femme au loin qui vous sourit de ses plus belles dents, aidez la vieille femme toute voussée contrainte à ne voir que ses orteils, n'ignorez pas cet SDF assis contre le mur, dans la froidure de son existence. Regardez toutes ces vies qui s'entremèlent, tous ces coeurs qui battent ensemble, à la même seconde, et ne faites jamais abstraction de tous ces gens autour de vous. N'oubliez jamais que vous n'êtes jamais seule, qu'il y a toujours quelqu'un sur Terre qui pensera à vous, même si vous êtes convaincues du contraire. Moi, j'ai porté écoute à ma mère, j'ai parlé des longues minutes à une inconnue dans le bus, et j'ai découvert la Vie. Allez voir Mamie souffrante à l'hopital, soyez l'épaule la plus solide pour vos amis en souffrance, et respirez pour les absents. Vivez pour tous ceux qui manquent à l'appel, pour ceux partis trop tôt ou trop tard, vivez.

7 juillet 2011

"Tu n'a peur de rien, tu n'as peur de personne. Sauf de toi-même. C'est la pire de toutes les peurs." Y. Thériault

Le temps défile à une vitesse folle, et mes yeux se perdent dans le vide. Je ne sais pus vraiment qui je suis, et quel est le chemin qui se dessine lentement sous le tracé de mes pas lourds. J'avance dans la pénombre, je ferme les yeux et je cours sans savoir où aller. Sans réfléchir. L'indifférence face à ma vie est le seul moyen que j'ai trouvé pour ne plus jamais avoir à me poser de questions absurdes. Je ne veux plus penser. Je ne veux plus me souvenir de tous ces moments que j'ai laissé derrière moi. J'ai peur. Peur de retrouver toute la souffrance et la peine que j'avais délaissées. Peur de n'être pas à la hauteur dans tout ce que j'entreprends. Peur de n'être qu'un fantôme sur cette Terre... Oui, j'ai peur de tomber nez-à-nez avec le diable au prochain carrefour, d'être prise en otage par des douleurs insurmontables. J'ai peur de ne pas réussir.
Alors je tente d'oublier toutes ces craintes, et puis je ris, peut-être un peu trop fort, pour taire toute l'éventuelle peine qui pourrait surgir à tout instant dans une larme abandonnée sur ma joue. Je joue à cache-cache avec mes sentiments, et j'essaye de vivre sans en être consciente. Je m'occupe avec toute cette tonne de travail, j'écris des lignes et des lignes sur cet écran comme pour me libérer de ces doutes incessants qui m'aggripent la chair, et même la nuit j'écoute des chansons stupides, pour ne jamais me retrouver face à moi-même. Je ne veux plus penser.
7 juillet 2011

"Ici-bas, on ne peut jamais vivre son rêve, la vie est si petite et le rêve si grand." C. Sylva

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Les mots s'emmèlent, les pensées se succèdent. Je suis enchaînée une nouvelle fois par des doutes qui refont surface, par des questions qui résonnent lourdement dans ma tête. Je ne sais plus s'il faut mieux avancer ou rester stoïque et immobile dans ce monde qui m'obsède. Mes idées se superposent, je cherche en vain l'ultime étincelle qui fera jaillir en moi un bonheur incomparable. L'ultime étincelle qui éteindra toutes mes peurs et toutes mes craintes, l'ultime étincelle qui illuminera ma vie comme je l'ai toujours espéré. Je rêve d'une nouvelle vie, d'un nouveau départ, d'un nouvel espoir. Je rêve de pouvoir un jour atteindre toutes mes espérances, et de pouvoir attraper la lune rien qu'en sautant. Je rêve de vivre éternellement dans les étoiles, là où il ne fera jamais nuit. Oui, je rêve d'une vie sans aucun trou noir, sans aucun vide qui me perfore le coeur. Et puis je rêve trop. Je rêve trop que le monde changera un jour, que les "je veux" deviendront des "je peux", et je rêve trop que le bonheur puisse un jour m'appartenir. Je rêve trop. Mais quel est l'homme qui n'a jamais rêvé, hein ? Quel est l'homme qui s'est toujours vu tel qu'il était, sans jamais n'avoir besoin de s'évader dans des destinations illusoires ? J'ai besoin de prendre du reculs, de m'imaginer être autre, de m'imaginer être celle que je ne suis pas. Je suis à la quête d'un bonheur innattrapable, d'un sourire éternel sur mes joues rabougries, et d'un regard pétillant pour crever l'ombre de mon passé. J'ai besoin de partir loin, de rechercher l'impossible.

 


 

J'ai besoin d'un rêve. Pour remplacer le manque.
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7 juillet 2011

Assise seule sur le banc, je regarde les gens


Assise seule sur le banc, je regarde les gens passer devant moi, trébuchant, se bousculant, et courrant en tout sens. Je les observe les uns après les autres, sans qu'aucun ne porte un regard vers moi. Je les contemple... Tous ces gens, tous ces multiples gens qui vivent à la même seconde que moi, qui respirent le même air et marchent sur la même terre que moi, et que pourtant je ne connais pas. Tous ces gens qui me sont étrangers, et surtout tous ces gens pour qui je ne suis qu'une étrangère, qu'une silhouette sans histoire dans le lointain. Et sur mon banc, me voilà à tout remettre en cause. Et s'ils avaient raison ? Et si je n'étais qu'un fantôme sans nom ni visage ? Et si tout n'était qu'une illusion depuis le commencement ? L'illusion d'exister depuis dix-sept ans alors que je ne suis que le Néant depuis toujours ? Je regarde les gens se bousculer dans la rue, tous ces gens qui ne prennent même pas le temps de se connaître. Et je repense à cette chanson de Grégoire : "personne ne peut comprendre, on a chacun sa propre histoire". Il a tellement raison. On croit se forger une vie dans celle des autres, on croit vivre toujours abrité par la chaleur des autres, mais on est seul. Toujours seul. Seul pendant une vie entière, et même toute l'éternité. Et dans la nuit qui commence à tomber, je me demande ce que je peux bien faire ici. Ce qui m'a poussé à être sur cette terre, entourée de gens qui ne me calculent pas, et ne me comprendront jamais tout à fait. On croit tous vivre entourés d'amour et d'amitié, mais au final combien vous aiment-ils vraiment ? Combien sont prêts à vous le dire ? Combien pourraient tout lâcher pour vos beaux yeux ? Oui, combien ? Combien vous sont-ils essentiels, et à combien vous êtes vraiment irremplaçable ? On passe notre vie à vouloir faire de grandes choses, on s'évertue à se cacher derrière des à-priori et des espérances, mais que valons-nous pour de vrai ? Que valons-nous sous nos vêtements, si l'on ne mesure que le diamètre de notre coeur ? Que valons-nous à nu, au-delà de nos mensonges ? L'homme devient une machine monstrueuse, s'éloigne de sa nature pour ne devenir qu'un pantin insensible sans coeur ni esprit. Etait-ce sa réelle destinée ? Et qu'allons nous encore devenir demain, et après-demain... ? La nuit a recouvert la ville de son drap noir, les reverbères s'illuminent désormais dans la pénombre : Une nouvelle journée de terminée, qui glisse dans le passé.
7 juillet 2011

"Pour croire il faut vouloir croire." S.Pellico

 

"Pour croire il faut vouloir croire." S.Pellico

 

 

 

 

 

 

 

 

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Enfouie au fond de mes songes, emprisonnée sous de vieux souvenirs, je me demande bien quand viendra le bonheur, le Vrai, le Grand. J'observe les gens rire à tue-tête,  et leurs cris semblent percer mes tympans si fatigués. Cacophonie de l'humanité à laquelle je suis si étrangère. Vacarme sans fin auquel je ne suis pas conviée. Et je regarde les gens s'agiter autour de moi, les yeux étincelant, on dirait presque qu'ils dansent. Sans Moi. Si loin de Moi. Et je deviens une fois de plus spectatrice de leur bonheur qui m'étouffe et m'assaille, de leurs sourires si hyprocites qui m'entaillent le coeur. On peut lire sur leur visage des milliers de soleils, des promesses de vie et d'espoir, alors que dans mon monde à moi, c'est l'hiver depuis des mois. Dans mon monde, il pleut chaque jour sans relâche, et les gouttes de pluies sont comme des lames qui assassinent chacune de mes espérances. Les nuages gris s'amoncellent au-dessus de mon être, j'ai l'impression que le mal-être n'aura pas de fin. Dis, comment ils font tous les autres pour être heureux, eux ? Le sont-ils vraiment, ou font-ils juste semblant ? Semblant d'être des gens bien, semblant d'aimer et semblant d'être aimé ? Le monde tournerait-il si mal ? Pourtant moi, trempée par la pluie incessante qui se déverse sur mon coeur endolori, j'ai envie d'y croire. Au moins juste un peu. Croire que la chance tournera, et que le ciel retrouvera sa tendre couleur azure d'antant. Peut-être qu'il suffit juste d'y croire pour que les choses changent, non ? Peut-être qu'il suffit juste d'ouvrir son coeur un peu plus, et de le tourner vers l'horizon pour que le soleil réaparaisse. Et si le monde entier fait semblant, alors peut-être que c'est simplement cela la solution... Sourire malgré tout, sourire en pleurant, sourire sous des montagnes de larmes. Mais sourire. Alors doucement, sous ces colériques nuages qui déversent toute leur haine, j'étire mes joues sans réfléchir. Soleil, reviens...

7 juillet 2011

"Ce sont les illusions qu'on abandonne le moins facilement." B.Vac

Carpe diem s'amusent-ils tous à dire, mais à quoi riment les dictons dis-moi ? 

 

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On passe notre vie entière à attendre encore et encore, emprisonné dans des rêves trop illusoires qui nous brisent les ailes. On attend que le jour se lève sur notre vie, que le bonheur nous éblouisse de sa plus belle lumière et que plus jamais, non plus jamais les larmes ne glissent sur nos joues glaciales. On attend toujours, et nos gestes paraissent si dérisoires. On attend l'heure, on attent les moindres signes d'un nouveau départ, on attend le bus, on attend l'été en pensant à ce qu'on fera dans des mois ou des années. On attend. On attend que les choses changent, que les nuages se dissipent et que notre coeur accueille un nouveau nom d'un nouvel amour. Et on attend toute notre vie une existence qui ne sera jamais nôtre, une existence que l'on s'invente idéalement, dans le noir, sous nos lourdes larmes de désespoir...  Ennuyés, on attend que de nouvelles mains se tendent à nous, et que notre vie prenne enfin le tournant que l'on souhaiterait. On attend. On attend et l'on espère. Comme si cela pouvait suffire à combler le manque qui nous consume. Comme si cela pouvait suffire à exaucer toutes nos prières. Mais le monde pourtant s'enterre. Le monde s'abîme dans de vieilles promesses insensées qui jamais ne verront le jour, le monde creuse sa tombe avant l'heure en voyant toujours trop haut, trop beau. L'homme désire sa vie, avant même de la vivre. L'homme croit en des rêves les plus fous, espère chaque jour atteindre les étoiles qui sont pourtant à chaque fois un peu plus loin de lui. Car le désir n'est jamais ce que l'on a, le désir est manque, le désir est loin... Et comme tous ces gens tu vois, moi aussi lentement je m'enterre, je m'étouffe, je m'assassine, éblouie par des espoirs inexauçables, et des rêves innateignables.  

7 juillet 2011

Je respire à plein poumon les paupières closes,

Je respire à plein poumon les paupières closes, pour prendre conscience de la douleur qui se creuse au fond de mes entrailles. Cette douleur qui grignotte ma chair, me rend si impuissante et soumise. Si vide. Oui, je ne suis qu'une coquille vide, qu'un coeur abandonné dans la sombre mélancolie de mon âme. Les mots tapent dans ma poitrine, et je vacille. Aujourd'hui est une date-clé. Cela fait un an. Un an que tu es partie, un an que ce "nous" sonne si faux à mes oreilles, et a ce goût amer. Un an que je me bats contre moi-même, face à des souvenirs tranchants qui hantent chacune de mes journées. Un an s'est écoulé, trois cent soixante cinq jours, huit mille sept cent soixante heures, cinq cent vingt-cinq mille six cents minutes, et j'entends pourtant encore ton rire retentir dans ma tête, je revois ton sourire et tes mimiques, notre quotidien d'avant.. Mais je suis forte tu sais, je ne suis pas la pour pleurer, pas là pour t'en vouloir non, j'ai tourné la page, j'ai grandi et j'ai compris, compris que sur cette terre on ne pourra jamais vraiment connaître Autrui, même s'il nous semble si familier. On m'avait déjà prévenue pourtant, mais oui, il ne faut pas se fier aux apparences, car la vie est trompeuse, le temps nous assassine et le bonheur n'est qu'éphémère. Tu vois, je suis quelqu'un d'autre depuis ton départ, j'ai enfin compris que tout ne tenait qu'à un fil, ton regard, tes paroles, les promesses et même la vie. La vie est trompeuse, alors ne tombez pas dans le piège, ne faites pas comme moi. Cessez d'espérer, cessez de croire à votre bonheur, et ne pensez plus. Ne pensez plus à ce qui a été, ou à ce qui sera, emprisonnés dans des espoirs sans fin, car espérer c'est souffir. Espérer, c'est craindre et appréhender. Alors moi j'ai renoncé au bonheur, j'ai renoncé à croire en ma vie et en les autres. Je suis ce que je suis, à la minute même où je la vis, et peu importent les conséquences. J'ai perdu trop de temps à t'aimer, à m'accrocher à tes sourires, à pleurer sur nos souvenirs. J'ai passé trop de temps dans le noir à tenter de croire en nous, à vouloir faire rejaillir des cendres ton sourire et le mien.. Alors je vis, tu vois je vis depuis un an comme si j'étais tout et rien à la fois, comme si l'éternité et le Néant pouvaient s'unir au fond de mes entrailles, et j'essaye comme je peux de ne plus espérer. 

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Tu vois, aujourd'hui je vis. Sans toi.
7 juillet 2011

"Si vous avez des larmes, préparez-vous à les verser." W.Shakespeare

_ "Si vous avez des larmes, préparez-vous à les verser."W.Shakespeare _

 
 
Recroquevillée dans mon lit, je laisse couler mes larmes qui roulent sur mes joues éteintes, pour finir leur lutte etouffées contre mon oreiller humide. Je perds pied. Je perds pied dans cette absurdité incessante qui me consume. Me ronge. Me grignotte, et me tue inlassablement. Je perds pied dans cette vie qui m'en demande tellement. Sous mes paupières, je vois lentement défiler des souvenirs, des interminables souvenirs sans vie qui m'enterrent dans une nostalgie persistante ; S'ammoncellent en moi les souvecnirs des toutes premières découvertes et la chaleur des tous premiers espoirs, lorsque l'insouciance égayait encore mes journées. J'entends résonner mes premiers rires qui sonnent si faux à mes oreilles aujourd'hui, ces vieux rires qui ne me ressemblent plus, ces vieux vécus qui n'ont plus rien à avoir avec l'instant présent... Apparaissent alors en moi les images implacables et tenaces de ma vie actuelle, toutes mes erreurs et mes ratés, mes faux pas et mes regrets qui m'enterrent à des milliers de mètres sous terre. On me dira bien que l'erreur est humaine et que l'on ne grandit qu'en titubant, pourtant moi ce soir j'ai le vertige. Le vertige de ne plus savoir qui je suis sous ces centaines de masques, le vertige de ne plus savoir contrôler ma vie. Comme détachée de mon corps, détachée de moi, détachée de tout. Je ne sais plus à quoi bon me battre encore, à quoi bon chercher à faire renaître sous les cendres et les décombes l'étincelante lumière de ma vie. Oui, à quoi bon...? Pour qui et pour quoi faudrais-je encore garder courage ? Les larmes ne cessent de chatouiller ma peau, elles creusent mes joues et semblent peser si lourd contre ma peau sans couleur. Je ne sais plus où j'en suis. Je me suis battue pour devenir enfin quelqu'un et faire partie de ce monde, pourtant j'ai l'impression de rester en retrait, à l'écart de cette interminable course de l'existence. Je ne suis qu'un fantôme, qu'un visage de plus dans la foule, qui n'a plus de repères, plus de volonté, plus de personnalité, plus de courage. Je perds pied. Je vis, je vis, au lieu d'exister.
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  • Je ne raconte pas ma vie. Juste ce que je ressents. Ce que j'ai envie d'exprimer à travers des mots. Simple. Efficace. De toutes façons, mes amis s'en contre-fichent de se blog... Lui aussi d'ailleurs ♥.
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